Lorsque Morihei UESHIBA (1889-1969) atteignit un niveau d’excellence dans les arts martiaux qu’il étudiait, il se demanda si la poursuite de la pratique de ces arts martiaux se justifiait et il s’interrogea sur la valeur d’une vie basée sur la défaite des autres. Il en vint à la conclusion que de telles victoires ne sont que relatives, illusoires et vides de sens. Il est toujours possible de rencontrer plus fort que soi et d’être battu.
Chaque personne est limitée par ses capacités mais un autre potentiel intérieur existe en chacun d’entre nous. Il comprit que le vrai combat de la vie est de vaincre ce qui empêche l’épanouissement de l’être authentique.
C’est à ce moment que son travail se modifia et prit une autre direction. Il en vint à penser qu’un art martial pouvait être un outil pour éliminer les mauvais aspects de la personnalité et finalement arriver à un contrôle de l’être unifié, le physique en coordination avec le mental.
En développant l’aspect spirituel, il se rendit compte qu’il fallait obéir aux lois de la nature, être en harmonie avec elles. C’est avec cette idée qu’il fonda l’Aïkido. L’originalité de Maître UESHIBA est d’avoir dépassé les limites étroites du combat, de la stratégie pure et simple et d’avoir envisagé de donner à tous, à travers la recherche de la maîtrise de ce qui reste un art martial, la possibilité d’accéder à un type supérieur de coordination et d’harmonie.
Ce principe est aussi une manière intelligente et efficace de s’adapter aux situations. Idéalement, le/la pratiquant.e transpose cette recherche d’adéquation dans sa vie quotidienne. Le message est simple:
L’exécution correcte des mouvements améliore la condition générale du corps. La respiration liée aux techniques stimule la circulation énergétique et sanguine, y compris dans certains muscles profonds trop souvent négligés ; parce que l’exécution des mouvements impose l’étude de sa propre stabilité et développe les réflexes.
L’aïkidoka, bien qu’il pratique un art martial, choisit la paix et la non violence comme mode de résolution des conflits. Ô Senseï a insufflé à son art la recherche de l’harmonie entre les humains et la pacification du monde. « L’Aïkido n’est pas une technique pour combattre ou vaincre l’ennemi, c’est la voie de réconciliation des mondes et le moyen de vivre ensemble dans une seule famille ». Le/la pratiquant.e sincère essaie d’appliquer cette philosophie même, et surtout, en dehors du dojo (lieu dédié à l’étude de la voie). Il contribue ainsi, en parallèle à sa progression technique, à la diffusion de ces valeurs qui sous-tendent l’Aïkido.
La rigueur des arts martiaux traditionnels s’applique à l’Aïkido. Chaque forme comprend tous les éléments de l’attaque et de la défense. Le/la pratiquant.e s’efface au dernier moment devant l’action de son adversaire et guide la force déployée par celui ou celle-ci en effectuant un déplacement du corps susceptible d’accentuer le déséquilibre afin de provoquer une chute. L’impression ressentie doit correspondre à celle exprimée par l’expression «enfoncer une porte ouverte». Les mouvements d’Aïkido s’inscrivent dans des plans circulaires, verticaux ou horizontaux, créant ainsi des spirales dans lesquelles l’attaquant.e se sentira absorbé.e, déséquilibré.e puis projeté.e ou immobilisé.e. Au fur et à mesure de la progression, les prises disparaissent et les mouvements s’appliquent avant la saisie ou le coup, lorsque la main de l’adversaire est sur le point de saisir ou de frapper.
Seule fédération reconnue par le Ministère de la Communauté française Wallonie-Bruxelles (CFWB).
Membre de l’Association Interfédérale du Sport Francophone (AISF).
Affiliée au Belgian Aikikai ASBL. Membre de la Fédération Internationale d’Aïkido (FIA), du Centre Mondial d’Aïkido au Japon (Hombu Dojo) et du
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