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Interview
de Claudy Bastin Shihan

Que représentent pour toi cette nomination et le titre de Shihan?

J’ai été très touché et heureux de recevoir ce titre de Shihan. Après des années de pratique et de recherche, c’est un titre que je ne pensais pas recevoir et je remercie encore le président de la commission des grades et le président de la fédération pour cela.

Est-ce qu’on peut dire que c’est le couronnement d’une carrière d’aïkidoka? Qu’est-ce qui va changer pour toi?

C’est la récompense d’une carrière d’aïkidoka, oui. Je ne vais pas changer, je compte rester comme je suis, pratiquer et toujours perfectionner car il y a toujours plus à apprendre.

Peux-tu nous faire un résumé des grandes lignes de ta vie d’aïkidoka ?

Apres avoir pratiqué la boxe et le karaté, j’ai débuté l’aïkido en 1968 en tant qu’élève de Dany Leclerre. Après l’obtention de mon Shodan, j’ai ouvert mon dojo.
Ça fait maintenant 52 ans que je suis sur les tatamis.

Que donnerais-tu comme conseils à la nouvelle génération ?

Vivre sa pratique avec plaisir, ne pas courir après le grade; dans la vie d’aïkidoka, il arrive d’avoir un passage à vide et c’est là qu’il ne faut pas lâcher. Il n’y a pas de secret, comme on dit au dojo: « T T T: travail travail travail »

Pour toi, comment pourrait-on promouvoir l’aïkido?

Je trouve que l’aïkido n’est pas trop mal placé. Si l’on veut plus de pratiquants, il faudrait le faire connaitre plus amplement; soit en parler plus autour de soi, soit par la pub, les démonstrations, le porte à porte,…

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