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Interview avec
Jean-Pierre Jacquet
Shihan

Que représentent pour toi cette nomination et le titre de Shihan?

Je remercie toutes celles et ceux qui m’ont contacté à l’occasion de cette nomination. J’ai été très agréablement surpris de l’importance qu’elle pouvait susciter auprès des pratiquants et des amis qui me connaissent.

Est-ce qu’on peut dire que c’est un couronnement d’une carrière d’aïkidoka? Qu’est-ce qui va changer pour toi?

Je ne le prends pas comme un couronnement, je le perçois plutôt comme une étape à un moment de la vie où le monde de l’aïkido apprécie mon engagement, mon aura et ma participation à la construction d’amitiés, de connivences et aussi de couples. Une reconnaissance pour mon intégrité et ma respectabilité.
Rien ne va changer, sinon peut être le regard des autres.

Comment, par ton parcours, expliques-tu ton évolution, peux-tu nous faire un résumé des grandes lignes de ta vie d’aïkido?

Je ne vais pas m’étendre en détail sur ces 49 années merveilleuses faites d’amitiés, de sueur où j’ai eu la chance d’emmener mes enfants et mon ex épouse. C’est au début l’histoire d’un coup de foudre après un peu de judo et ensuite de karaté. J’avais un goût de trop peu, et un ami m’a emmené dans un dojo de Liège. C’était en septembre 1972,dès le premier cours ce fut le départ fulgurant vers une pratique rude et assidue.

Que donnerais-tu comme conseils à la nouvelle génération?

Travaillez sans relâche, non pas pour un grade mais pour le bonheur de vivre l’aïkido. Les grades sont des reconnaissances, le niveau technique est le fruit de l’effort et resplendit lorsque vous vous exprimez. Le grade ne se voit pas, alors que …

Pour toi, quel est l’avenir de l’aïkido?

L’aïkido sera ce que nous en ferons.

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